Antigone est une tragédie moderne écrite par Jean ANOUILH, en voilà le résumé général.

Le prologue, déjà un résumé

Le prologue, lui-même, fait au début un résumé général de l’œuvre d’Antigone. Il présente les personnages, qui sont tous sur scène. Il commence par une présentation générale avant de fournir des informations sur eux un par un. Au-delà de portraits physiques et moraux abrégés de certains personnages (noiraude, renfermée, blonde, heureuse, robuste, cheveux blancs, rides, solitaire, etc.), le prologue informe le public sur les liens entre les personnages (sœur, fille, fiancé, etc.), leurs actions (bavarder, jouer aux cartes, tricoter, méditer, etc.).

Maintenant que les spectateurs les connaissent, le prologue situe l’histoire de l’œuvre qui va se jouer devant le public dans son contexte chronologique, en relatant les faits sanglants qui viennent d’avoir lieu. La guerre entre les deux frères ennemis finit par la mort des deux princes. Créon est le ouveau roi de Thèbes.

Pour Etéocle, d’imposantes funérailles, pour Polynice, pas de sépulture, c’est la loi de Créon. La jeune princesse se dressera seule face au roi. Elle bravera sa loi en vue d’accomplir son devoir d’enterrer le corps de son frère défunt. Le prologue continue son discours tout en dévoilant ce qui va arriver par la suite.

L’histoire a déjà commencé !

Pendant qu’il parle, les personnages disparaissent un par un pour laisser l’espace à la première scène. C’est l’aube, Antigone revient de l’extérieur discrètement. Elle trouve la nourrice qui guette son retour pour savoir où elle était. La jeune princesse refuse de dire la vérité. Sa nourrice l’accuse d’être sortie pour rencontrer un amoureux. On comprend ensuite d’après le dialogue d’Antigone et sa sœur que les deux filles envisagent le projet d’enterrer Polynice, ce qui est interdit selon la loi de Créon.

Antigone, la fille entêtée

Ismène s’oppose à cette intention alors que la sœur cadette se montre décidée d’y aller jusqu’au bout. La sœur ainée a beau présenter des arguments en s’adressant tantôt à la raison tantôt au cœur, elle ne peut dissuader Antigone de son projet. En fait, quand elle était rentrée à l’aube, elle venait de l’enterrement du cadavre de leur frère, mais elle n’a partagé ce secret avec personne encore.

Ensuite, La jeune princesse annonce à son fiancé Hémon, après leur réconciliation, qu’elle ne pourra jamais devenir sa femme, sans lui expliquer pourquoi.

Découverte d’un crime, capture de son auteur

On découvre que quelqu’un a enterré le corps de Polynice pendant la nuit, mais on ne sait pas qui l’avait osé. La petite pelle, trouvée près du cadavre, faisait penser à un enfant peut-être.

Les gardes ne tardent pas à arrêter en flagrant délit celui qui a enterré Polynice qui n’est autre qu’Antigone. Elle recommençait son acte en plein jour cette fois-ci, parce que les gardes l’avaient retiré (le cadavre). Ils l’emmènent alors devant le roi, qui essaie de la sauver en étouffant l’affaire.

Tentative gâchée par une mot !

En effet, Créon demande à sa nièce de dire qu’elle est malade et qu’elle n’est pas sortie de la chambre. De sa part, il compte tuer les trois gardes.

Poussée par le devoir, Antigone refuse cette solution pour lui sauver la vie de la part de son oncle. Créon lui raconte quelques secrets à propos de ces deux frères qu’il était le seul à détenir, et peut ainsi la convaincre, ou presque, d’oublier son projet. Mais quand il prononce le mot « bonheur », la jeune fille se redresse en revendiquant un bonheur complet, ou elle préfère alors mourir. Ne pouvant plus la sauver, Créon appelle ses gardes pour l’emmener.

Fin tragique d’Antigone

Dans le trou où on la jettera, il y aura aussi son fiancé, dont on ne saura l’existence qu’après avoir roulé beaucoup de blocs de pierre. On se hâte donc d’enlever les pierres, Antigone s’est pendue, Hémon qui était encore vivant, se plonge l’épée dans le ventre devant les yeux de son père. Eurydice, après avoir appris que son fils était mort, se coupe la gorge. Créon est donc seul à la fin de la tragédie. Un triste apaisement tombe sur la ville, et les gardes continuent leur jeu aux cartes.